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Exercices

Exercices sur la situation d'énonciation

1)

  1. Qui parle: un conseiller quelconque; à qui: l'employeur du conseiller; circonstances: une boutique, dans les heures d'ouvertures, avec pour but de conseiller)

  2. Qui parle: un élève, à qui: lui-même/une large audience; circonstances: probablement sur internet, le soir, pour raconter sa vie ennuyante.

2)

Quote

Tu me dis que tu veux cesser tes classes pour m'aider, mais cela me fera au contraire plus de mal. Pourquoi ? Parce que les hommes, s'ils n'ont pas de satisfaction dans la vie, n'ont pas de raison de vivre, et ma joie, à moi, c'est mes enfants. Je comprends parfaitement ta bonne pensée, mais je t'en prie, n'y songe plus et travaille de tout cœur.

Isoko et Ichirô Hatano, L'Enfant d'Hiroshima, trad. S. Motono, © Gallimard, 1959

3)

  1. Ancré; 1ère personne est l'énonciateur, le texte est relatif: "hier soir", "j'ai", "mes"
  2. Coupé; Il n'y à pas de personnes, les indications sont des groupes nominaux: "le lendemain"
  3. Coupé; Le texte est à la 3ème personne, les indications sont des groupes nominaux: "le navigateur", "cette année-la"
  4. Ancré; La 2ème personne est pour le destinataire, le texte est relatif: "sais-tu", "la semaine dernière"

4)

  1. Il achevait ce jour-là la décoration de ça chambre qu'il avait commencée deux jours plus tôt.
  2. Ils les prévinrent qu'ils ne seraient pas chez eux le dimanche d'après.

Exercice sur les types de texte

Texte 1

Il partit avec cinq copains. [...] A peine dix minutes. Les soldats affolés se retournèrent, les artilleurs essayèrent de tourner leurs pièces: l'auto de Puig, le petit poste de garde enfoncé, dégringolait sur les canons avec le fusil mitrailleur entre deux lames du pare-brise, l'arrière secoué de gauche à droite comme un balancier frénétique. Puig voyait les canonniers, que leurs pare-balles ne protégeaient plus, grossir comme au cinéma. Une mitrailleuse fasciste tirait et grossissait.

Discours narratif +1

car: énonciateur externe en il, chronologie linéaire, plusieurs repères temporels

Ce texte est un discours narratif car il est raconté par un narrateur externe. Les événements se déroulent dans un ordre logique, sans retour en arrière. On a aussi des repères temporels, comme "à peine dix minutes", qui montrent le déroulement du temps. Cela permet de suivre l'histoire facilement.

  • Indicateurs spatio-temporels
  • "A peine dix minutes", "entre deux lames", "sur les canons", "clé gauche à droite"
  • Verbes d'action: "dégringolait", "tirait", "partit".
  • Narrateur extérieur: "Il"
  • Temps du passé: "passé simple", "se retrouvèrent", "partit", "essayèrent". Imparfait: "tirait et grossissait", "protégait"

Texte 2

Plus je travaille avec le langage, plus trahisons m'épouvantent. inventé pour servir la vérité, il semble s'ingénier à la faire servir: en tout cas, il l'obnubile plus volontiers qu'il ne la révèle. Sa vocation première devrait être de libérer l'homme: trop souvent c'est son exploitation qu'il favorise. Voila pourquoi un écrivain, comme un soldat qui fourbit ses armes, a pour premier devoir de nettoyer son langage, de le préciser, de l'ajuster, l'approprier à ses fins; bref, de savoir toujours ce que parler veut dire et dit.

argumentatif +1

car: emploi de la première personne (sans raconter qqchose), texte au présent d'énonciation.

L'emploi de la première personne montre l'implication personnelle de l'auteur sans pour autant raconter une expérience spécifique. L'argumentation est exprimée au présent d'énonciation.

  • Emploi de la 1ère personne: "je"
  • Schéma: Thèse, arguments...
  • Emploi du présent d'énonciation: "je travaille", "obnubile"
  • Vocabulaire péjoratif: "trahisons", "m'épouvantent", "exploitation"
  • Vocabulaire de l'opinion: "Voila pourquoi", "il semble", "hel", "devrait être", "trop souvent, toujours"

Texte 3

L'automne s'obstine au flanc des coteaux. Du maïs, des oiseaux s'envolent. Des feux s'allument dans les jardins. Il en monte de hautes fumées. L'air sent le céleri, les fanes de pommes de terre. La campagne est calme et muette. ON voit au loin, contre le ciel, sur les collines, le contour de quelque village.

descriptif +1

car: observateur neutre, emploi du présent

Le texte adopte un point de vue d'observateur neutre et emploie le présent.

Texte 4

Au cours des vingt dernières années, le second rang des activités de loisir revient, si l'on en croit l'INSEE, aux sorties: "Inviter des parents ou des amis pour un repas au moins une fois par mois" se classe après l'indélogeable télé avec 64% de suffrages et une augmentation de 25 points. "Sortir le soir au moins une fois par mois" réalise aussi un bon score à 48% et gagne pratiquement un point par an

explicatif

car: pas de narrateur, présent de vérité générale,

Le texte est explicatif car il n'y à pas de narrateur, et qu'il est au présent de vérité générale.

TD Bordas leçon 48 p. 82

  1. _
    1. Ce protocole
    2. comme
    3. des fils
  2. _
    1. Une personification
    2. Une comparaison
    3. Une allégorie
    4. Une métaphore
  3. _
    1. Le printemps
    2. Un roi
    3. La mort

3 textes

Texte 1

Il chercha un calepin, le trouva ainsi qu'une pointe Bic à triple couleur. Il y inscrivit les paroles qui excitaient son attention en rouge, à la suite les unes des autres, quitte à y réfléchir plus tard. " Pour quand je serai vieux, se dit-il. À présent, j'agis, je vis. " Peu à peu, cette sorte de pêche le captiva, le passionna. Il jetait son filet, harponnait une phrase, ferrant quelques paroles, les inscrivait d'une écriture appliquée pour "plus tard".

Comparaisons Métaphores
"cette sorte de pêche"
"une pointe Bic à triple couleur"
"comme une pêche"
"il jetait son filet"
"harponnait une phrase"
Comparaisons Métaphores
"cette sorte de pêche [...] jetait son filet [...] harponnait sa phrase [...] ferrait" Métaphore filée

Texte 2

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige;
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ;
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir

Comparaisons Métaphores
"comme un encensoir" "le violon frémit"
"comme un cœur qu'on afflige"
"comme un grand reposoir"
"le soleil s'est noyé dans son sang"
Comparaisons Métaphores
"comme un cœur qu'on afflige" "valse mélancolique et langoureux vertige"
"ainsi qu'un encensoir" "le soleil c'est noyé dans son sang qui se fige"
"comme un grand reposoir"
"comme un ostensoire"

Texte 3

La pêche aux hommes vivants, voilà qui est mieux.
Enorme travail brûlant devant les hauts-fourneaux
Où l'on trempe le fer grésillant.
Mais qui
Oserait nous dire fainéants ?
Nous polissons les cerveaux d'une langue râpeuse.

Comparaisons Métaphores
"la pêche aux hommes vivants"
"énorme travail brûlant" "nous polissons les cerveaux"
"une langue râpeuse"
Comparaisons Métaphores
"La pêche"
"Nous polissons les cerveaux d'une lange râpeuse

Exercice 2 p.107

La licorne est une créature légendaire représentée sous la forme d'un cheval blanc dont le front s'orne d'une longue corne éfilée, en forme ed spirale. Son mento porte un petit bouc comme celui d'une chèvre et ses sabots sont fendus. Cependant, son aspect et so ncaractère différent selon les mythologies régionales. Dès le Moyen Âge, elle figure sur de nombreuses armoiries, y compis rcelles d'Angleterre, au côté d'un lion. Elle est le double symbole de la puissance, par sa corne [...]

Les célèbres tapisseries de La Dame à la licorne sont au nombre de six. Elles ont été tissées au début du XVIe siècle et représentent les cinq sens: l'ouïe, la vue, le goût, le toucher et l'odorat. Le sixième sens, évoqué dans la sixième tapisserie, est définit par l'inscription "À mon seul désir", ce qui à donné lieu à de nombreuses interpétations. Sur ces tapisseries, une jeune femme richement vêtue est accompagnée d'une licorne et d'un lion, dans un décor fleuri. Ces tapisseries sont exposées au musée de Cluny, à Paris.