AP
I) Présentation de l'épreuve de français au DNB
100 points - 3 heures
- 1ère partie: Etude de texte - Texte littéraire accompagné d'une image en rapport avec le texte. 1h10 - 50 points
Deux axes:
• Compréhension et compétences d'interprétation = ~ 30 points
• Grammaire et compétences linguistiques = ~ 20 points (exercice de réécriture)
- 2ème partie: Dictée - 20 minutes - 10 points
- 3ème partie: Expression écrite. 1h30 - 40 points
Deux sujets (choix):
• Sujet d'imagination
• Sujet de réfléxion
Utilisation possible d'un dictionnaire
II) Entraînement au DNB (Sujet 1)
- Repérage des questions: 3, 4, 5, 6, 7
- Relever des mots clés dans les différentes questions
Peuple - Manière de vivre. Traditions. Exposition universelle.
Colonisation. Comment vont être vus les autochtones rencontrés par le vieil homme ?
Confrontation entre les indigènes et les officiels.
1) D'après les lignes 1 à 4, les voyage en bateau s'est déroulé dans de mauvaises conditions ("nous vivions sur le troisième pont" (l. 1), "il faisait trop chaud le jour, trop froid la nuit" (l. 2)), et sans aide médicale ("plusieurs d'entre nous ont contracté la malaria [...]. Il y à eu trois morts" (l. 3-4))
Tout d'abord, les kanaks sont moins bien traités que les autres: "Nous vivions sur le troisième pont, comme des passagers de dernière catégorie" (l. 1 et 2). Les conditions climatiques sont extrêmes, ne sont pas bonnes: "Il faisait trop chaud le jour, trop froid la nuit" (l. 2 et 3). De plus, certains d'entre eux sont tombés malades et par la suite 3 sont morts: "Plusieurs d'entre nous on contracté la malaria [...] Il y a eu trois morts" (l. 3 et 4)
- _
- L'équipage jete les corps à la mer pour éviter les contaminations et pour libérer de l'espace
- Le narrateur perçoit ce geste comme une insulte au morts: "Les morts ne peuvent vivre dans l'océan, il ne peuvent pas retrouver leur tribu" (l. 6-7)
Les conditions de traitement des Kanaks dans ce texte sont dures, premièrement à cause de l'enfermement dans un Zoo: "dans un village kanak [au] zoo de Vincennes", l'obligation d'agir comme des animaux, par le biais d'un dressage : "des hommes sont venus nous dresser", et de l'obligation de simuler une vie pseudo-animale : "il fallait aller se baigner et nager [...] en poussant des cris de bêtes". Les kanaks sont aussi obligés de simuler une vie selon les idées reçues des visiteurs.
1) _ 2) _ 3) _ 1) La particularité grammaticale de cette phrase est l'absence d'un sujet, ou d'un verbe. 2) L'effet produit par cette phrase est un effet de longue répétition 4) _ 1) La figure de style est "comme des moutons", c'est une comparaison 2) Perdus, qui se regroupent avec leurs semblables 5) _ 6) _ 7) Parvenues à la gare, elles n'osaient pas bouger. Elles restaient collées les unes aux autres, comme des moutons, effrayées par le bruit, les fumées, les râles de vapeur et les sifflements des locomotives. La fatigue l'a terrassée. Elle n'a presque rien vu du voyage [...] " 1+1+1+1+1+1+0+1+0+0+
Je pris la main de l'enfant et je la serrai. Je ne savais pas pourquoi, mais je n'avais jamais ressenti un tel bonheur auparavant.
"Apprends-moi d'autres choses", dit-il ; "tu sais tellement de choses !" Au lieu de me répondre, l'enfant se leva d'un bond et courut vers le réservoir. Il prit un peu d'eau dans sa main en coupe, et me l'apporta. Il approcha ses mais de ma bouche. "Bois" dit-il. J'obéis. L'enfant versa doucement l'eau entre mes lèvres.
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III) La question de réécriture au DNB
1) Tu connaîtras un petit restaurant ou tu prendras ton repas du soir. Tu iras à pied. Tu te sentiras tout dépaysé par la dureté du trottoir et le balancement des hanches qu'il faudra avoir pour éviter ceux qui te frôlent. 2) Mais nous étions vigoureux, nous avions du moignon, et nous lui prenions le torchons des mains pour continuer la lutte. Nous nous jettons sur le meuble ou nous nous précipitons contre la rampe, et nous mangeons le bois, nous dévorons le vernis. 3)